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Critique : The Game de David Fincher

26/11/2014

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Sorti en 1997, The Game est de loin l’un des plus accompli du réalisateur, mais fait parti d’un de ses succès majeurs aux côtés de sans Fight Club et Seven.

 

 

Le thème de ce film est vraiment axé sur une  chose : la paranoïa, récurrente chez Fincher. Un univers dans lequel les personnages ainsi que les spectateurs sont manipulés à outrance, à tel point qu’on finit par ne plus pouvoir distinguer le vrai du faux.

L’histoire du film quant à elle, nous plonge dans la vie de Nicholas Van Orton (interprété par Michael Douglas), homme d'affaires avisé, qui reçoit le jour de son anniversaire un étrange cadeau que lui offre son frère Conrad (Sean Penn). Au travers d'un jeu, Nicholas prend peu à peu conscience qu'il est manipulé jusque dans sa propre maison par des conspirateurs inconnus qui semblent vouloir faire voler sa vie en éclats.

Avec The Game, David Fincher signe un thriller remarquable où Michael Douglas, pris au piège d'une manipulation infernale, s'offre ici un de ses plus grands rôles à l'écran. Le scénario est magnifiquement bien écrit et tient en haleine jusqu'à la dernière seconde. Même si ce thriller est moins puissant que Seven, The Game n'en reste pas moins un très bon long-métrage.
Le suspens énigmatique de ce film nous envoute dès les premières minutes et c'est la que l'on reconnait les talents de David Fincher ! On progresse dans une intrigue mystérieuse, on se glisse dans la peau du personnage et on finit sur un retournement final brillant !

 


En bref, The game est un bon film à regarder seul ou entre amis, qui vous surprendra de par son originalité.

 

 

A propos du réalisateur :

 

Dès l'âge de huit ans, David Fincher réalise de nombreux films dans le cadre familial. Passionné par le travail de George Lucas, il intègre dix ans plus tard la société d'effets spéciaux de son modèle, Industrial, Light and Magic.

A 29 ans, David Fincher s'engage avec The Fox pour signer son premier long métrage, Alien 3, troisième volet de la saga fantastique emmenée par Sigourney Weaver. Le résultat, très sombre et digne d'un chef d'oeuvre, n'empêchera pas le studio de brider le jeune cinéaste qui gardera un souvenir amer de cette expérience.


Fincher fait équipe en 1994 avec une petite société de production indépendante de l'époque, New Line Cinema, pour réaliser le thriller Seven. Centré sur les sept pêchés capitaux, il devient instantanément une référence dans le genre "film avec serial killer".

Après le choc Seven, David Fincher prend tout le monde de court en réalisant deux ans plus tard, The Game. Il s'attaquera ensuite en 1999 à la réalisation de Fight club.

Cette année sort en salle le thriller Gone Girl, dixième film signé Fincher.

 

T.A

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