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Présenté en compétition officielle au festival de Cannes 2014 où il a remporté le Prix du Jury, « Mommy », le dernier long-métrage de Xavier Dolan raconte l’histoire de Diane, une veuve d’une quarantaine d’années, héritant de la garde de son fils Steve, un adolescent de 20 ans souffrant d’un TDAH (trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité).

Diane, se verra confié par la suite, l’aide de Kayla, la voisine, une institutrice de secondaire en  "congé sabbatique" suite à un drame dont elle garde un bégaiement handicapant.

Tous les trois vont être amenés à vivre ensemble, et arrivent à trouver un certain équilibre, jusqu’au jour où tout bascule… On ne vous en dira pas plus !

 

D'un point de vue général, ce film est en un mot : magnifique !

C’est d’abord un grand mélodrame qui nous emporte dans un autre monde, au croisement de trois destins différents. Ce trio porté par un jeu d’acteur parfaitement mis en scène réussit durant toute la durée du chef d’œuvre à nous tirer des larmes de joie, de tristesse, de rage… bref un éventail d’émotions qui nous fait chavirer pendant les 2h15 que dure le film, qui file à la vitesse de la lumière.

Le cadrage du film en 4/3 offre des plans originaux qui sortent de l’ordinaire et la bande originale ne fait que sublimer l’image. 

Mommy est une perle rare comme on en voit de moins en moins dans les salles obscures, alors foncez-y, tabarnak !

 

 

 

A propos du réalisateur :

 

Xavier Dolan naît à Montréal en 1989. A à peine six ans, on le découvre à la télévision dans plusieurs publicités pour une enseigne pharmaceutique. Amoureux du jeu, sa relation avec le cinéma s'impose très tôt et sa carrière d'acteur débute par plusieurs longs-métrages canadiens tels que « J'en suis » (1997), « La Forteresse suspendue » (2001), ou encore « Suzie » (2009).

Un an plus tôt, avec la production franco-québécoise gore « Martyrs », il pose, pour la première fois à l'écran, la pointe des pieds hors de ses frontières.

Autodidacte et doté d’un talent hors-pair, c’est derrière la caméra que le jeune québécois poursuit sa carrière fulgurante à raison d’un film par an !

Inspiré par le personnage de la Mère, il en fera le leitmotiv de ses réalisations, et c’est avec « J’ai tué ma mère » et « Tom à la ferme » que Xavier Dolan imposera son style.

 

T.A

 

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